Selon la CNIL, il n'y a pas de formalisme particulier pour informer les salariés qu'ils sont écoutés mais, pour des raisons de preuve, il paraît souhaitable que cela se fasse par écrit (par exemple, par note de service affichée sur le lieu de travail ou à proximité) :
Les instances représentatives du personnel doivent être informées et consultées avant toute décision d’installer un dispositif d’écoute ou d’enregistrement des appels.
Les salariés ainsi que les interlocuteurs (clients, par exemple) doivent être notamment informés :
-de l’existence du dispositif ;
- de l’identité du responsable de traitement ;
- des finalités poursuivies ;
- de la base légale du dispositif (obligation issue d‘un texte légal par exemple, ou intérêt légitime de l’employeur) ;
- des destinataires des données issues du dispositif ;
- de la durée de conservation des données ;
- de leur droit d’opposition pour motif légitime ;
de leurs droits d’accès et de rectification ;
de la possibilité d’introduire une réclamation auprès de la CNIL ;
Les interlocuteurs doivent être informés de leur droit d’opposition avant la fin de la conversation téléphonique, afin d’être en mesure d’exercer ce droit ;
Au regard de la jurisprudence de la Cour de cassation en matière sociale, les salariés doivent être informés des périodes pendant lesquelles ils sont susceptibles d’être écoutés ou enregistrés.
Quant à votre charge de travail : Combien d'heures travaillez-vous chaque semaine ? Le cas échéant, vos heures supplémentaires sont-elles régulièrement payées ?